
Chaque semaine nous abordons la smart fashion sous un angle différent. Cette semaine nous allons parler de l’évolution de la mode et la créativité grâce à l’innovation.
EST-CE QU’UN JOUR TOUT LE MONDE POURRA CREER SES HABITS CHEZ SOI AVEC UNE IMPRIMANTE 3D ?
Avouez-le ! Vous avez certainement déjà collé des stickers sur vos ordinateurs, changé la coque de votre smartphone, commandé des sneakers personnalisés ? Vous n’êtes pas les seuls. L’expression d’une singularité n’est certainement pas un effet de mode. Ce phénomène de mass customisation s’est développé exponentiellement ces dernières années. La standardisation des produits et l’homogénéité de l’offre portée par la Fast Fashion ont redonné de l’importance à se forger un soi qui nous distingue. En passant par le parcours d’achat, l’expérience client, les offres, le client est devenu le centre des attentions. Jusqu’à aujourd’hui, produire une pièce ou une expérience unique, propre à chacun, restait assez limité mais les avancements techniques ouvrent une étendue de possibilités : Fashion Tech dixit.
Ma touche personnelle
Ces dernières années plusieurs marques ont fait de la personnalisation leur stratégie.Nous avons de nos jours chacun la main sur les couleurs, les matières de nos chaussures, les messages de nos t-shirt, la coupe de nos jeans, les initiales sur nos sacs… Les marques font donc appel à notre âme créative pour matérialiser nos goûts : merci la customisation !Effectivement, si porter le sac à la mode avec nos initiales, MM pour moi, est un vrai levier de vente, « Signez votre sac », alors ne reste qu’un ajout à une création déjà existante et produite en série. Il serait donc trop dérisoire de le considérer comme du « sur-mesure ».D’autres sites offrent une nouvelle expérience qui permet, au-delà de l’ajout, la modification des formes et des coupes de nos vêtements. Par exemple, « le chemiseur », qui propose de sélectionner entre plusieurs paramètres celui qui s’ajuste au mieux à nos attentes de la « chemise parfaite » : le tissu, le type de col, la longueur des manches et la coupe entre autres.Vous pouvez certainement vous amuser !
Je dessine, j’assemble, je crée
Dans le futur, serons-nous nos propres créateurs ? En tout cas pas d’excuses !La démocratisation de l’impression 3D et des outils de réalité virtuelle nous permettrons de passer à l’étape supérieure et d’être donc à l’origine de la création de nos vêtements : le design.Lors de l’exposition « We are culture » réalisée par Google à Paris, nous avons eu la chance de vivre en direct la création, en réalité virtuelle, d’une robe grâce à la Tilt Brush. Il ne manquait plus que l’imprimante 3D pour faire de notre création virtuelle une réalité.La chaîne de production de la mode risque d’être chamboulée. Peut-être que l’ avenir du shopping sera synonyme d’aller acheter des tissus qui seront ensuite transformés chez nous, ou peut-être que nous achèterons nos vêtement en morceaux pour les assembler à notre convenance. Dans tous les cas, notre créativité et notre temps d’implication seront sollicités.
La création par la donnée
L’ère dans laquelle nous nageons est rythmée par le digital, le big data et les algorithmes. Nous sommes devenus des clients de plus en plus exigeants : Win-win ! Si bien nous acceptons de partager nos informations personnelles, nos parcours d’achat, nos goûts avec les entreprises (tout comme d’autres petits secrets que nous n’avouons qu’à Google) nous attendons en retour une expérience de marque qui nous soit propre, qui nous ressemble.Ça semble basique mais quelques années en arrière, quand le big data n’avait toujours pas sa place dans notre dictionnaire Larousse (entrée en Mai 2015, de rien), il manquait the oil du sur-mesure : La donnée. Le socle de toute personnalisation réside dans la connaissance d’autrui. Sans identifier ce qui caractérise les individus, ses aspérités, la personnalisation ne peut être que très limitée.Pour les marques qui veulent aller plus loin la data est magique. Il faut démontrer au client que nous le connaissons bien et que nous anticipons ses besoins. Par exemple, nous voyons naître de la collaboration de H&M et de Google une robe personnalisée grâce à nos données en 10 jours. Comment ça marche ? Nous n’aurons aucun secret pour cette robe, grâce à une application nous autoriserons Google à utiliser nos données, nos routines pour créer la data dress qui s’adapte à notre style de vie : avouez, vous la voulez ! Cette innovation est nommée « La coded couture ».Ces inventions semblent encore très gadget mais les possibilités sont infinies, sans efforts de notre part, demain nos vêtements nous ressemblerons.Nous avons voulu en savoir plus sur ce domaine du sur-mesure et de la personnalisation, de la main de Romain, cofondateur de Louis Antoinette Paris et Capsul Studio.
L’invité
Impulse : Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi ?
Louis Antoinette Paris – Capsul Studio : Je suis Romain co-fondateur de Louis Antoinette Paris et de Capsul Studio. J’ai fait une école de commerce à Montpellier. Ensuite j’ai travaillé 8 ans dans la grande consommation au sein d’une multinationale américaine, dans les fournitures de bureaux, donc rien à voir avec la mode.Mes parents sont entrepreneurs et j’ai toujours eu comme objectif de créer ma boîte. Je n’avais pas le courage de le faire, ni la confiance en sortant d’ école. J’ai donc décidé d’apprendre pendant 8 ans dans un grand groupe les différents métiers : la finance, le marketing, le commercial, le management etc. Ensuite, j’ai eu ma petite crise de la trentaine, je me suis dit que je ne voulais pas faire ça toute ma vie et j’ai décidé de quitter ma boîte pour créer.
Impulse : Avec ce parcours ; que penses-tu des étudiants qui se lancent à la sortie d’ école ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : Ce n’est pas la même école. Nous, qui avons fait des grands groupes, nous sommes très formatés. Je trouve du coup que nous avons beaucoup plus de peurs et beaucoup plus à perdre aussi. Dans un grand groupe, nous avons un pouvoir d’achat que l’on perd lorsque nous lançons une Start up.Quand nous sortons d’école, l’avantage est que nous sommes des têtes brûlées, nous n’avons peur de rien parce que nous ne savons pas ce que nous avons à perdre, en fait nous n’ avons rien à perdre. Du coup, on peut plus facilement foncer la tête baissée sans vraiment savoir si c’est une bêtise ou pas. Et puis, sur un malentendu ça peut très bien marcher !Nous, nous sommes beaucoup plus réfléchis et peut-être que parfois il faut être un peu plus inconscient. Je me sens beaucoup plus accompli maintenant mais les curseurs ne sont pas pour tous les mêmes.
Impulse : Comment t’es venue l’idée de créer Louis Antoinette Paris et Capsul Studio ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : J’ai fait une rencontre, j’ai rencontré Julien, un de mes associés qui est modéliste. C’est lui qui m’a emmené vers cet univers-là. Dans son salon il créait des robes de mariée sur-mesure. Je voyais l’émotion que ce phénomène, de transformer un produit plat, un tissu et des matières premières en quelque chose d’extrêmement émotionnel, déclenchait chez les gens. Je me suis donc dit que c’était dommage que cette expérience ne soit réservée qu’à la confection de la robe de mariée ou seulement à une partie de la population.J’ai donc voulu trouver un moyen de démocratiser cela. D’abord par le patron et le kit de couture à un moment où il y avait de plus en plus de gens qui se mettaient au DIY. On a donc lancé Louis Antoinette Paris.Suite à ça, on s’est rendu compte que nos modèles plaisaient beaucoup à des gens qui ne savaient pas coudre. Nous avons donc mis en place un service de fabrication par des couturières qui faisaient déjà partie de notre communauté, Louis Antoinette Paris et nous avons créé Capsul Studio.Capsul Studio est une place de marché sur laquelle tu peux choisir ton patron, nous en proposons plus de 300 ainsi que la confection des vêtements par une de nos couturières. Ce qui permet aux couturières de se concentrer sur la conception avec la possibilité pour une cliente de faire réaliser le modèle qu’elle désire selon ses propres goûts. On prend une commission sur la transaction.
Impulse : Peux-tu m’en dire plus sur votre business model ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : Nous misons sur la relation entre la couturière et la cliente. Lorsque la cliente choisit son modèle, elle échange avec la couturière soit par messagerie soit par entretien vidéo. Cette dernière, va la guider dans la prise des mesures, il y aura un échange pour choisir matière, couleurs et ajustements. Nous avons plus de 60 couturières, nous les sélectionnons sur leurs compétences et leur talent à coudre.L‘objectif étant de revenir sur l’ancien modèle d’il y a 100 ans dans lequel soit tu faisais ton vêtement toi-même soit tu passais par la couturière du quartier. Nous sommes sur un modèle de désintermédiation. Nos couturières sont indépendantes, passionnées et basées en France.Notre positionnement est le sur-mesure accessible, notre objectif est d’être dans un segment de marques qui ont peu d’âme mais pour lesquelles nous payons 90% de marketing dans le prix final. Là, l’idée, est que 80 % revienne à la couturière et le tissu, donc nous avons un excellent rapport qualité prix et une super expérience.Nous sentons qu’il y a une pédagogie à faire parce que les gens ne sont pas habitués à avoir autant de choix entre les modèles, les tissus et les couleurs. Souvent les gens prennent ce qu’on leur pousse à prendre.
Impulse : Comment imagines-tu la mode du futur ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : La singularité est un mot clé pour l’avenir. La possibilité d’avoir quelque chose d’unique. Je suis convaincu qu’on est sur un modèle qui s’accélère mais qui va toucher ses limites. Peut-être que le low cost existera toujours mais appliqué au milieu de gamme, je ne pense pas que ça soit tenable. Aujourd’hui à ces prix-là nous pouvons avoir des vêtements avec un savoir-faire manuel. De même, il y a l’envie de recréer du lien avec les gens, savoir comment notre produit a été fait, qui l’a fait, une traçabilité…Notre vision sur la mode de demain est vraiment de nous dire qu’aujourd’hui on nous impose en magasin, 3 modèles, 4 tailles et 2 tissus. Nous avons l’impression d’être limité dans nos choix alors que nous avons la possibilité avec internet et le digital de pouvoir changer ça.Nous, c’est cette liberté là qu’on veut offrir aux gens. Nous avons une vision qui est de redonner le contrôle au consommateur sur le choix du tissu, le choix du modèle. Dans c’était le vêtement qui s’adaptait au corps, aujourd’hui c’est le corps qui s’adapte au vêtement et nous trouvons que c’est ridiculePourquoi pas demain dissocier la création, de la production de la même manière que nous le faisons aujourd’hui. C’est-à-dire, de proposer des patrons virtuels, des lignes de codes virtuels, que tu achèterais sur un catalogue et pour lesquels tu pourrais solliciter derrière quelqu’un pour les confectionner : une couturière si tu veux que ça soit de la chaîne et trame ou tricoté ou pourquoi pas demain pouvoir imprimer chez toi en 3D? Tu choisis ton design, ton type de production, quelque part c’est la démarche dans laquelle on est.
Impulse : Comment imagines-tu la mode du futur ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : La singularité est un mot clé pour l’avenir. La possibilité d’avoir quelque chose d’unique. Je suis convaincu qu’on est sur un modèle qui s’accélère mais qui va toucher ses limites. Peut-être que le low cost existera toujours mais appliqué au milieu de gamme, je ne pense pas que ça soit tenable. Aujourd’hui à ces prix-là nous pouvons avoir des vêtements avec un savoir-faire manuel. De même, il y a l’envie de recréer du lien avec les gens, savoir comment notre produit a été fait, qui l’a fait, une traçabilité…Notre vision sur la mode de demain est vraiment de nous dire qu’aujourd’hui on nous impose en magasin, 3 modèles, 4 tailles et 2 tissus. Nous avons l’impression d’être limité dans nos choix alors que nous avons la possibilité avec internet et le digital de pouvoir changer ça.Nous, c’est cette liberté là qu’on veut offrir aux gens. Nous avons une vision qui est de redonner le contrôle au consommateur sur le choix du tissu, le choix du modèle. Dans c’était le vêtement qui s’adaptait au corps, aujourd’hui c’est le corps qui s’adapte au vêtement et nous trouvons que c’est ridiculePourquoi pas demain dissocier la création, de la production de la même manière que nous le faisons aujourd’hui. C’est-à-dire, de proposer des patrons virtuels, des lignes de codes virtuels, que tu achèterais sur un catalogue et pour lesquels tu pourrais solliciter derrière quelqu’un pour les confectionner : une couturière si tu veux que ça soit de la chaîne et trame ou tricoté ou pourquoi pas demain pouvoir imprimer chez toi en 3D? Tu choisis ton design, ton type de production, quelque part c’est la démarche dans laquelle on est.
Impulse : Comment imagines-tu la mode du futur ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : La singularité est un mot clé pour l’avenir. La possibilité d’avoir quelque chose d’unique. Je suis convaincu qu’on est sur un modèle qui s’accélère mais qui va toucher ses limites. Peut-être que le low cost existera toujours mais appliqué au milieu de gamme, je ne pense pas que ça soit tenable. Aujourd’hui à ces prix-là nous pouvons avoir des vêtements avec un savoir-faire manuel. De même, il y a l’envie de recréer du lien avec les gens, savoir comment notre produit a été fait, qui l’a fait, une traçabilité…Notre vision sur la mode de demain est vraiment de nous dire qu’aujourd’hui on nous impose en magasin, 3 modèles, 4 tailles et 2 tissus. Nous avons l’impression d’être limité dans nos choix alors que nous avons la possibilité avec internet et le digital de pouvoir changer ça.Nous, c’est cette liberté là qu’on veut offrir aux gens. Nous avons une vision qui est de redonner le contrôle au consommateur sur le choix du tissu, le choix du modèle. Dans c’était le vêtement qui s’adaptait au corps, aujourd’hui c’est le corps qui s’adapte au vêtement et nous trouvons que c’est ridiculePourquoi pas demain dissocier la création, de la production de la même manière que nous le faisons aujourd’hui. C’est-à-dire, de proposer des patrons virtuels, des lignes de codes virtuels, que tu achèterais sur un catalogue et pour lesquels tu pourrais solliciter derrière quelqu’un pour les confectionner : une couturière si tu veux que ça soit de la chaîne et trame ou tricoté ou pourquoi pas demain pouvoir imprimer chez toi en 3D? Tu choisis ton design, ton type de production, quelque part c’est la démarche dans laquelle on est.
Impulse : Comment imagines-tu la mode du futur ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : La singularité est un mot clé pour l’avenir. La possibilité d’avoir quelque chose d’unique. Je suis convaincu qu’on est sur un modèle qui s’accélère mais qui va toucher ses limites. Peut-être que le low cost existera toujours mais appliqué au milieu de gamme, je ne pense pas que ça soit tenable. Aujourd’hui à ces prix-là nous pouvons avoir des vêtements avec un savoir-faire manuel. De même, il y a l’envie de recréer du lien avec les gens, savoir comment notre produit a été fait, qui l’a fait, une traçabilité…Notre vision sur la mode de demain est vraiment de nous dire qu’aujourd’hui on nous impose en magasin, 3 modèles, 4 tailles et 2 tissus. Nous avons l’impression d’être limité dans nos choix alors que nous avons la possibilité avec internet et le digital de pouvoir changer ça.Nous, c’est cette liberté là qu’on veut offrir aux gens. Nous avons une vision qui est de redonner le contrôle au consommateur sur le choix du tissu, le choix du modèle. Dans c’était le vêtement qui s’adaptait au corps, aujourd’hui c’est le corps qui s’adapte au vêtement et nous trouvons que c’est ridiculePourquoi pas demain dissocier la création, de la production de la même manière que nous le faisons aujourd’hui. C’est-à-dire, de proposer des patrons virtuels, des lignes de codes virtuels, que tu achèterais sur un catalogue et pour lesquels tu pourrais solliciter derrière quelqu’un pour les confectionner : une couturière si tu veux que ça soit de la chaîne et trame ou tricoté ou pourquoi pas demain pouvoir imprimer chez toi en 3D? Tu choisis ton design, ton type de production, quelque part c’est la démarche dans laquelle on est.
Impulse : Cela implique du temps et de la réflexion de la part du client, penses-tu que les gens auront le temps et l’envie de passer du temps à produire leurs propres vêtements vs des achats fast fashion?
Louis Antoinette – Capsul Studio : Le temps finalement dans la mode tu l’as, même si tu as le « see now buy now » nous avons jusqu’à l’arrivée en magasin un certain délai donc finalement les gens sont quand même prêts à attendre pour un produit de qualité. Après, est-ce que demain tout le monde le fera ? Je pense que ça prendra du temps mais je ne pense pas qu’il y aura des gens qu’ils le feront et d’autres pas. Je pense qu’on mixera nos dressing avec du fast fashion et des produits plus personnels et à long terme.
Impulse : Quel message mettez-vous en avant dans votre modèle : sur-mesure, personnalisation, couturières..?
Louis Antoinette – Capsul Studio : Bonne question ! Nous on est sur le long terme, sur les sur-mesure accessibles.On a commencé à vouloir créer une marque ombrelle qui serait garante de la qualité où nous pourrions faire de la curation de création. On s’est rendu compte que ce qui compte vraiment et ce qui est le plus valorisé est la relation à la couturière. Au début on était plutôt sur un modèle Uber, une marque et derrière des prestataires anonymes sauf qu’aujourd’hui on veut donner la valorisation à la coutière, c’est le lien social qui ressort donc c’est ce qu’on veut mettre en avant, le profil de nos couturières. C’est à ça qu’on s’attache.
Impulse : Quels ont été tes grands challenges ?
Louis Antoinette – Capsul Studio : Pleins !L’équipe, pour moi c’est le challenge numéro 1, la plus grande source de satisfaction comme la plus grande source d’angoisse également. Trouver mon associé, ça été dur mais ça a été génial quand je l’ai trouvé. Ça fait trois ans qu’on travaille ensemble et c’est un bonheur. Travailler seul, c’est très compliqué, je ne sais pas comment font les entrepreneurs qui entreprennent seuls. : Tu te réjouis tout seul et tu déprimes tout seul. Nous, dès qu’on est déprimé, on allait boire un coup et le lendemain on revenait et puis c’était bon! Ça c’est une grosse satisfaction.Après c’est comment on s’entoure, les personnes qu’on recrute. On choisit nos équipes donc c’est sympa mais au début on ne sait pas comment recruter.Un autre challenge c’est le financement, on s’est plutôt pas mal débrouillés et au bon moment au bon endroit, on a eu des prêts d’honneur, des prêts bancaires, levé de fonds, et même pôle emplois nous a accompagné.Le dernier challenge est lié au marché, aujourd’hui on est sur un marché de la mode qui est dans une inertie telle qu’il est très compliqué d’emmener les gens même si on propose quelque chose de moins cher et de meilleure qualité sur autre chose. Parce qu’il y a cette instantanéité qui est présente dans le Fast Fashion, même si on est contre le Fast Fashion, on y va parce que c’est pratique.
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